Depuis cinq siècles, les Confréries ont accompagné en procession les frères décédés, parés d’habits religieux et de cierges, priant pour l’âme du défunt. La première Miséricorde (Lisbonne) avait déjà pour obligation de donner une sépulture aux pauvres n’ayant personne pour s’occuper d’eux, mais aussi à tous ceux qui avaient souffert en conséquence de leurs crimes.
Dans la plus pure tradition des Miséricordes portugaises, nous nous préoccupons de pourvoir une sépulture et des obsèques aux compatriotes qui décèdent en situation d’abandon, afin qu’ils ne soient pas inhumés, de façon anonyme, dans une fosse commune.
Nous avons aussitôt initié les premiers contacts avec des mairies de région parisienne afin d’obtenir un emplacement dans un cimetière. Dès 1994, la commune d’Enghien-les-Bains a mis à la disposition de la Miséricorde de Paris un caveau de douze places.